Depuis sa création chez Universal Robots, cela fait plus de 10 ans, le Cobot industriel prend la forme d’un bras articulé et robotisé. Voici un article pour répondre à vos questions :
Le mot cobot apparaît pour la première fois en 1999. Créée par Universal Robots, il s’agit d’un néologisme formé à partir des mots « coopération » et « robotique ». Le principe de coopération est extrêmement important dans la cobotique, qui essaie de correspondre au mieux à cet idéal. En effet, la distinction principale du Robot Collaboratif est son interaction avec l’humain.
Le Cobot peut en théorie revêtir de multiples formes, la plus commune est celle d’un bras robotisé et articulé, capable de visser, poncer, saisir, frapper, coller, souder... En fonction de sa programmation (extrêmement simple et ne nécessitant pas de compétences robotiques poussées), ou de ses extensions (capteurs de force, pinces, etc) il peut remplir énormément de tâches. Malgré une forme simple, le Robot Collaboratif peut effectuer toute une variété de tâches trop épuisantes, difficiles, dangereuses ou peu gratifiantes pour l’humain. La Cobotique est parvenue à mettre à disposition un assistant d’ une polyvalence exemplaire dans l’industrie du futur, et c’est sans doute sa plus grande force.
La popularité croissante du cobot ne s’explique pas uniquement par ses capacités, mais également par le coût de l’application, de son exploitation et également de sa polyvalence. Le ROI du Robot Collaboratif est en moyenne inférieur à une année, ce qui lui permet d’accéder au marché des TPE/PME qui jusqu’alors ne pouvaient s’ automatiser. Cette possibilité leur est maintenant envisageable grâce à la Cobotique.
Et puis l’écosystème autour du cobot grandit. Il est ainsi le cœur d’une plateforme accueillant accessoires, périphériques et outils chaque mois plus nombreux. A la clé, votre investissement se porte sur un même Robot Collaboratif, universel, capable de profiter de fonctionnalités adaptées aux besoins immédiats de l’atelier.
Le Robot Collaboratif est le résultat d’une conception parfaitement étudiée pour répondre aux besoins actuels, anticiper et pallier aux besoins des industries du futur. Tous les avantages qu’il apporte en font un assistant extrêmement intéressant et aux qualités mesurables en termes de performances dans les productions. La polyvalence, la flexibilité et la simplicité d’utilisation des cobots ont même conquis les plus récalcitrants, qui ont pu accepter et apprécier les bienfaits de cette nouvelle collaboration.
C’est pourquoi on le retrouve de plus en plus dans les secteurs du bâtiment, de la santé (pour l’assistance des personnes âgées, l’utilisation de substances potentiellement toxiques, ou les opérations de grande précision) et plus récemment dans d’autres bien plus insolites, comme ceux du spectacle et des arts. Les industries qui font confiance à la Cobotique sont le plus généralement :
Là où les robots étaient auparavant faits pour une et unique tâche, le cobot est reprogrammable à l’envie. Plus besoin d’acheter une autre machine en cas d’apparition d’un nouveau besoin. La programmation comme déjà expliqué est très simple, et ne nécessite pas l’intervention coûteuse d’un spécialiste. Les applications les plus simples ne nécessitent parfois qu’une demi-journée pour rendre les robots collaboratifs opérationnels. De plus des formations en ligne gratuites sont aujourd’hui accessibles pour permettre à quiconque d’apprendre à programmer la cobotique.
La distinction principale de la cobotique par rapport au robot traditionnel est son interaction avec l’humain. Le cobot n’a en effet pas pour vocation d’être indépendant, ou programmé pour une tâche qu’il répétera éternellement dans son coin.
Qu’il soit piloté en temps réel, configuré à l’avance, ou qu’il travaille à côté d’un humain, le cobot est fait pour collaborer avec l’opérateur, il est son assistant (on estime que seulement 10% des emplois sont entièrement automatisables). Une étude de 2016 menée par des chercheurs du prestigieux MIT a d’ailleurs montré que la collaboration homme-robot était 85% plus productive qu’un humain, ou qu’un robot travaillant seul. Au Royaume-Uni par exemple, on estime que les troubles muscolo-squelettiques et accidents de travail ont fait perdre plus de 8 millions de jours de travail entre 2015 et 2016. L’intégration du robot Collaboratif apporte un réel bien-être aux employés en soulageant l’humain des tâches qui mettent en péril la santé du personnel.
Autre avantage : il devient bien plus aisé de réorienter et reformer un travailleur dont l’ancien emploi est « occupé » par le cobot, qui deviendra ainsi « sa » machine et lui libérera du temps pour des tâches à plus forte valeur ajoutée.
Enfin, l’argument de la sécurité : relativement petits et légers, les cobots ne sont pas dangereux pour l’homme, programmés pour s’arrêter dès qu’ils percutent (avec douceur) un obstacle, ils ne nécessitent pas l’investissement d’une cage de sécurité ou autre matériel associé. Ils respectent les dernières normes de sécurité en vigueur et sont ainsi, bien plus facile à implémenter dans une usine que des robots classiques.
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