Quand les robots travaillent ensemble
C’est un fait, la robotique progresse dans le monde. Les ventes de robots industriels ont doublé en 5 ans, selon la Fédération Internationale de Robotique. De plus en plus d’entreprises automatisent leurs usines, que ce soit pour faire face à des impératifs de production toujours plus élevés ou aux difficultés croissantes à recruter de nouveaux employés.
Ainsi, en 2018, la France compte 137 robots pour 10 000 employés. L’année précédente, l’hexagone en comptait 132 pour 10 000 employés. Loin de pays comme la Corée du Sud, Singapour ou l’Allemagne (qui compte 710, 658 et 322 robots pour 10 000 employés), mais au-dessus de la moyenne mondiale de 85 robots pour 10 000 employés.
Mais les robots, qu’ils travaillent 8, 12 ou 24 heures par jour, ne le font pas sans surveillance. Des opérateurs sont affectés à la supervision des machines, afin de s’assurer qu’elles fonctionnent efficacement et en toute sécurité, en chargeant/déchargeant les matériaux traités par le robot, ainsi qu’en les paramétrant en fonction des besoins de l’usine. C’est une activité indispensable au bon fonctionnement des infrastructures automatisées d’un site industriel, mais hélas peu gratifiante ni très engageante pour l’opérateur, surtout si ce dernier est qualifié.
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Ce processus de surveillance et de supervision des machines est appelé Machine Tending en anglais. Or, les cobots Universal Robots peuvent justement effectuer cette tâche en lieu et place des employés, afin de les libérer pour effectuer des activités requérant leurs connaissances et à la hauteur de leurs capacités. Ainsi, les entreprises peuvent poursuivre leur automatisation à pleine efficacité, et ce, même face à une baisse du personnel. Avec les difficultés actuelles qu’ont les entreprises industrielles à recruter des employés qualifiés, ne pas gâcher leur compétence dans une activité comme la supervision des machines est une opportunité.
D’autant que les employés y gagnent sur le plan de la sécurité. En effet, les tâches de chargement/déchargement peuvent à la longue, engendrer des TMS. Un problème qui n’existe pas chez les cobots ! Dans certains ateliers, ces tâches sont aussi effectuées de nuit. Des opérateurs et opératrices se retrouvent parfois seul.e sur site. Utiliser ces derniers pour la supervision des machines permet ainsi non seulement de redéployer les employés vers des activités plus gratifiantes, mais aussi de ne pas les mettre en danger. Employeur, employés, tout le monde y gagne.
Le gain de productivité apporté par les cobots, sans investissement trop élevé ou risqué (les cobots ont un ROI bien souvent inférieur à un an), permet aux entreprises de faire face aux prix plus bas de pays comme la Chine, et de rester compétitif et continuer leur activité sans délocaliser, ni licencier, ni avoir l’obligation d’augmenter la surface de leurs sites de production.
Une efficacité prouvée
De nombreuses entreprises partout dans le monde font désormais appel aux cobots pour les opérations de supervision des machines, afin de profiter des nombreux bénéfices qu’ils apportent.
Ainsi, Replac, une entreprise Tchèque de production de pâte de pigment, avait ainsi besoin d’améliorer son processus de fabrication. Plusieurs étapes, telles que la mesure où le mélange, étaient auparavant effectuées par des techniciens expérimentés, mais quand même sujets à des erreurs. Aujourd’hui, ce sont des cobots qui manipulent le micro-distributeur et le spectrophomètre (deux appareils utilisés par Retac dans le cadre du mélange de solutions), en gérant toutes les étapes du processus. Du déplacement des coupes d’une machine à l’autre, à la mesure de la teinte finale en passant par l’ouverture/fermeture des couvercles, le cobot a permis à l’entreprise d’augmenter la qualité de sa production. Et ce, au bénéfice des techniciens qui n’ont plus à s’occuper de répétitives manipulations du produit, mais dont l’expérience et la sensibilité de la main humaine restent indispensables pour s’assurer du bon déroulement du processus.
Dans le secteur automobile, la branche espagnole de Mann+Hummel a intégré trois robots collaboratifs afin d’optimiser ses processus de fabrication de pièces automobiles. Les cobots devaient charger/décharger des machines de soudage ainsi que transférer les produits finis entre la machine de soudage et de vérification, manipulée elle par l’opérateur. Des opérations en apparence simples, mais très répétitives et qui doivent être accomplies avec une extrême précision. Ainsi, Mann+Hummel Ibérica a pu augmenter sa productivité, sans surproduire de pièces ni augmenter ses effectifs ou ses coûts.
Plus au nord, le Danois Trelleborg, spécialiste dans la fabrication de plastiques et de polymères, rencontrait des difficultés à utiliser correctement ses nouvelles machines à commande numérique, plus grandes que les précédentes, ce qui posait problème à l’entreprise qui n’avait pas les moyens d’agrandir son site. Pour répondre à ce problème, la compagnie a fait appel aux cobots Universal Robots, capables d’opérer sans cage de protection dans des espaces très étroits, et les a affectés à la surveillance des machines. Grâce à eux, un opérateur peut s’occuper de huit machines à commandes numérique, contre trois auparavant. La hausse de la production (en qualité comme en quantité) a fait grimper le chiffre d’affaires de l’entreprise, qui a pu recruter 50 employés supplémentaires, et intégré 42 cobots.
En France, la PME Jacquemet, spécialiste du pliage et de la soudure du fil métallique compte 9 cobots pour 129 employés. Ces derniers sont chargés des manœuvres de chargement/déchargement de machines, au transfert de pièces et même à la soudure, ont fait grimper le chiffre d’affaires de l’entreprise de 18% en 3 ans.
Un autre avantage des cobots est qu’ils peuvent être redéployés sur d’autres applications, voir entièrement reprogrammés en fonction des besoins de l’entreprise. De même, les cobots évoluent sans cesse, car intégrés à l’écosystème Universal Robots+, qui comprend également un soutien logistique et de conseil pour les entreprises voulant intégrer leurs premiers cobots.
L’écosystème Universal Robots+
Afin de diffuser la robotique collaborative et d’aider à son développement en France et dans le reste du monde, Universal Robots a lancé Universal Robots+. Il s’agit d’une plate-forme collaborative et participative que les développeurs de tous horizons, français comme internationaux, peuvent rejoindre afin d’y inclure leurs solutions. L’écosystème Universal Robots+ compte aujourd’hui près de 150 solutions dont des effecteurs, des accessoires, des logiciels et des produits de vision. Tous sont testés, approuvés et 100% compatibles avec les cobots pour une configuration rapide, un fonctionnement fiable et une programmation simple, tout en bénéficiant du plus haut niveau de sécurité du marché. En choisissant un de ces outils de personnalisation, une entreprise gagne un temps précieux dans l’intégration de son cobot.
Afin d’aider au déploiement de solutions cobotiques, Universal Robots a également lancé l’Application Builder en fin 2018. Cet outil fournit un guide étape par étape pour choisir, en fonction de la tâche à accomplir, le bon robot et les bons accessoires associés, afin de construire la cellule robotique idéale pour vos besoins. Il modélise ensuite le poste de travail (y compris en réalité virtuelle !) afin d’avoir un aperçu de son fonctionnement et permet d’en tester la viabilité, en anticipant en avance les conséquences sur la ligne de production. Il comprend également des consignes d’instructions pour apprendre comment manipuler et programmer la solution robotique créée.
Pour celles et ceux qui s’inquiètent de leur manque de compétences, Universal Robots propose également un programme de formation, l’Universal Robots Academy, qui propose à tous des modules de formation, en ligne ou chez nos partenaires.
Si vous aussi souhaitez participer à cette aventure, n’hésitez pas à contacter notre réseau de distributeurs et d’intégrateurs. Répartis en région au plus près des ateliers de production, leur rôle est de guider les entreprises françaises novices en cobotique afin de les aider à mener à bien leurs projets d’automatisation. Ils s’assurent de la pertinence du choix du robot collaboratif et accompagnent les entreprises pendant toutes les étapes du processus d’intégration du robot, jusqu’à sa mise en fonction. Cet accompagnement passe par une installation « clé en main » de ce dernier, en conformité avec les réglementations et avec les attentes des entreprises.
Enfin, sachez qu’il existe de très nombreux postes à pourvoir dans ce domaine, notamment des emplois de coach certifiés Universal Robots dans notre réseau de partenaires. Pour que vous aussi, puissiez contribuer à la diffusion de la robotique collaborative !
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