Actualités des Robots Collaboratifs et de la Cobotique d'Universal Robots

L'Humain devient-il la valeur ajoutée de la Cobotique dans les productions en séries de l'Industrie du Futur ?

Written by Universal Robots France | May 17, 2018 1:00:00 PM

Chaque avancée technologique - des ordinateurs à la robotique en passant par Internet - a entraîné une automatisation supplémentaire. Maintenant, un nombre croissant de fabricants se tournent vers des configurations entièrement automatisées et dont les robots industriels peuvent produire des biens que les gens exigent rapidement, avec une qualité constante, à un coût réduit et avec peu d'intervention humaine.

«  Paradoxalement, au moment même où les robots industriels et cobots commencent à se généraliser dans les usines, une tendance très différente est apparue » explique Esben H. Østergaard, fondateur et CTO d'Universal Robots. « Les produits qui présentent une empreinte de fabrication humaine sont plus demandés que jamais. Les consommateurs veulent quelque chose d’artisanal et de personnalisé ». «  J’appelle cette tendance, le retour du contact humain. Je pense que cette demande vient du besoin humain fondamental de nous connecter les uns avec les autres » poursuit-il. « Pas avec de faux humains sous forme de robots industriels, d’intelligences artificielles ou de messageries, mais avec des humains bien réels, en chair et en os, avec leur expérience, leur fragilité et leur histoire. C’est quelque chose que la technologie robotique ne peut pas, et ne pourra jamais remplacer seule ».

Cette tendance à la robotisation est la raison pour laquelle Universal Robots pense que l’Usine de 2035 sera une combinaison de travailleurs humains et robotiques, accomplissant les tâches en phase avec leurs natures respectives.

 

Mélange des genres

Car si certains craignent que les technologies – en particulier les robots industriels – ne remplacent les humains, l’histoire a déjà prouvé que les progrès technologiques, y compris ceux donnant lieu à des révolutions industrielles, sont en réalité des créateurs nets d’emplois. Et c’est ce que sera la robotisation.

Il y a toutefois ce qu’on appelle déplacement d’emplois. L'automatisation rend certaines tâches redondantes - et donc susceptibles de disparaître - mais elle en crée en parallèle de nouvelles. Les nouveaux emplois ainsi créés suite aux progrès technologiques apparaissent dans des domaines très larges.

 

Personnaliser la masse

Universal Robots croit que la demande de masse pour le contact humain, ou ce que l'on appelle souvent la «personnalisation de masse», ne sera jamais satisfaite par une fabrication à grande échelle, ni par des artisans traditionnels travaillant dans leurs propres petites boutiques. La société semble exiger à la fois la sophistication d’un travail à la fin et le faible coût de la production de masse via robots industriels et cobots. «  Nous militons pour la réintroduction de l’humain dans le process de fabrication, et en particulier aux côtés de nos robots collaboratifs, ou cobots, comme l’industrie 5.0 » explique Esben H. Østergaard « L'Industrie 5.0 fera des produits avec une valeur ajoutée élevée – celle du contact humain. »

 

Réinsertion humaine

Demain, les opérateurs seront donc nécessaires dans les usines de l'industrie 5.0, ils « ont une valeur particulière à ajouter » aux produits. Ils auront une expertise dans un domaine qui donnera au produit l’indispensable degré de contact humain exigé par le marché.

Ce qu'il ne sera pas nécessaire, ce sont des travailleurs qui passent leurs journées à effectuer des tâches ennuyeuses, répétitives ou dangereuses. La cobotique seront bien plus adaptée à ce type de besogne.

En 2035, les usines entièrement automatisées via des robots industriels joueront un rôle essentiel dans la fabrication des produits. Le monde a besoin de millions de produits qui ne nécessitent aucun contact humain pour être utiles, et c’est aux robots du futur qu’il incombe de les fabriquer.

Mais il y aura aussi beaucoup plus d'usines de type 5.0 en 2035, qui elles emploieront des travailleurs aux compétences humaines uniques, travaillant aux côtés de nouveaux robots dits « collaboratifs » (ou « cobots ») pensés pour fonctionner de concert avec un opérateur.

Ces emplois ne garantiront pas à chaque travailleur à travers le monde d’aimer son travail et ne mèneront à aucune utopie. Mais ils aideront à humaniser le travail et à faire du monde un meilleur endroit où travailler.