L’agroalimentaire est un secteur industriel qui demande un rythme de production effréné. Dans ce contexte, la robotique collaborative peut intervenir pour soulager l’humain, et le compléter dans des opérations de travail répétitif qui demande peu de technicité.
Dans l’agroalimentaire comme dans les autres industries ( Cobots UR - Quels sont les enjeux sociétaux ? ), la vitesse de production est un paramètre majeur dans le calcul de la rentabilité et de la productivité d’une entreprise. Du fait de l’utilisation de denrées périssables, l’industrie de l’agroalimentaire est un secteur particulier, où la gestion des délais est un paramètre particulièrement sensible. Ce domaine d’industrie nécessite de produire de manière continue, et la réduction des délais est une priorité pour bon nombre d’entreprises. Intégrer une part de cobotique dans la chaîne de production permet d’automatiser certaines tâches, et donc de réduire le temps de réalisation de celles-ci.
Les robots collaboratifs permettent en outre de supprimer certains aspects liés à la pénibilité de certaines applications alors confiées à une main d’œuvre humaine. L’ergonomie des cobots en fait un outil parfaitement adapté aux industries agroalimentaires. Ils permettent de libérer la main d’oeuvre sur des applications peu qualitatives, et de consacrer l’humain sur des tâches demandant plus de technicité.
L’intégration de robots collaboratifs permet à une usine d’arriver à un niveau de production en flux tendu, qui peut être en non-stop. On peut alors observer plusieurs niveaux de robotisation en fonction des besoins de l’entreprise, et ceux-ci peuvent évoluer au fil de la demande. La cadence des cobots est parfaitement adaptée à l’humain, qui travaille alors en collaboration avec la machine qu’il aura préalablement programmée en fonction de ses besoins.
Les gestes des robots, que l’on peut définir selon plusieurs paramètres, permettent d’assurer une production constante et d’éviter les baisses de régime sur la chaîne de production. En cas d’augmentation de la demande (périodes de l’année particulières, mise sur le marché d’un nouveau produit, etc.), l’utilisation des robots permet de pallier un manque de main d’œuvre qualifiée et disponible immédiatement.
Enfin, un autre grand avantage de la robotique collaborative dans l’agro-alimentaire avec la suppression des tâches répétitives est la réduction des risques de blessure pour les opérateurs. En effet, un cobot peut se charger de manipuler des charges lourdes (matières premières, grandes quantités de liquides et solides, etc.). Il contribue ainsi à diminuer la fatigue des ouvriers, qui sont soulagés grâce à une assistance automatique. Ceci a un impact sur les maladies professionnelles liées aux mouvements répétitifs (troubles musculaires, etc.), qui deviennent alors moins fréquentes.
L’intégration de la robotique collaborative dans l’industrie agroalimentaire est croissante. Grâce aux cobots, les conditions de travail en usine sont améliorées : baisse des accidents de travail, renforcement de l’hygiène, etc. et la productivité augmente. De même, leur grande flexibilité en fait un atout légitime dans une industrie où la production est constante.