L’un des principaux motifs de réticence face à la robotisation progressive de l'industrie est que ce phénomène entraînerait des destructions d’emplois. Au contraire, on s’aperçoit que l’arrivée des cobots dans les usines n’impacte pas nécessairement négativement l’emploi, et peut même permettre d’en créer de nouveaux.
comment les robots collaboratifs impactent l'emploi INDUSTRIEL ?
L’arrivée des robots dans les usines a eu un impact négatif dans certaines entreprises manufacturières, dans la mesure où la plupart des tâches autrefois effectuées par des hommes ont peu à peu été remplacées par des machines. Dans ce cas de figure, les robots ont effectivement pris la place des humains, en se substituant à la main d’oeuvre. Ce sont alors les salariés les moins diplômés, qui effectuent les tâches qui nécessitent le niveau de compétences le plus bas, qui ont été impactés. Mais il est difficile aujourd’hui d’aller à l’encontre de ce phénomène : la robotisation de l’industrie est en marche depuis longtemps, et ce phénomène ne date pas de notre siècle.
A l’inverse, ces dernières années ont vu apparaître un autre type de robot dans l’industrie : les cobots. Ces machines collaboratives sont conçues pour travailler avec l’humain, et non pour se substituer à lui. De fait, elles ont subi une intégration positive dans les entreprises, qui n’a pas impliqué une suppression massive d’emplois. Bien que subissant des mutations, ces derniers ont été maintenus, afin d’accompagner le processus au sein des entreprises. L’automatisation accrue et le changement progressif des techniques de production vers plus de qualitatif ont également vu apparaître de nouveaux métiers, qui ont par conséquent conduit à des créations d’emplois dans des secteurs de l’industrie qui embauchaient alors assez peu.
Quelles sont les conséquences de l’arrivée de la robotique collaborative ?
L’arrivée de la robotique collaborative a eu plusieurs conséquences dans l’industrie. Elle a non seulement permis de repenser et redéfinir le travail humain, mais également de le revaloriser. C’est toute la chaîne de production qui en est impactée : les tâches rébarbatives, répétitives ou dangereuses peuvent être confiées à des machines, qui les exécuteront avec de meilleurs résultats en termes de performance. A l’inverse, les tâches plus valorisantes, les applications nécessitant de la technique ou de la maîtrise, sont confiées aux ouvriers. Les emplois peu qualifiés ont été sauvegardés, quand d’autres, aux compétences spécifiques, ont permis des recrutements et de bénéficier de formations.
De fait, les robots collaboratifs ont pu faire émerger une nouvelle forme d’industrie, plus collaborative et positive, qui pousse à intégrer la machine dans le processus de production. Ces innovations ont permis d’optimiser les techniques et d’obtenir de meilleurs résultats, tout en améliorant l’environnement de travail des ouvriers au sein de l’entreprise. L’impact est donc globalement positif pour la plupart des entreprises, dans la mesure où les emplois ne sont pas supprimés, mais subissent des mutations en phase avec l’évolution de l’industrie actuelle.
Nous l’avons vu, l’automatisation de l’industrie n’est pas forcément synonyme de suppression d’emploi. L’arrivée de la robotique collaborative dans les entreprises a permis d’automatiser davantage les tâches et donc d’optimiser la production, tout en maintenant les emplois de techniciens qualifiés.
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